xArmement d'infanterie dans la fortification CORF. Documents d'origines diverses : SHD, Truttmann Philippe et Michel, Haag Robert , Kluczyk Gilbert, etc. ©E.R.Cima 1998-2022.

Armement d'infanterie dans la fortification CORF (ligne Maginot)

Liste de l'armement

Liste de l'armement d'infanterie des fortifications CORF

Traditionnellement, l'armement d'infanterie est de calibre inférieur à 75mm.
Liste des matériels armant les fortifications CORF :

Armement antichar

Canon AC47mm, AC37mm, AC25mm, mitrailleuse 13,2mm.
Dans les années 1950, des fusées filoguidées antichars, tirées à partir de créneaux de FM ou de JM, sont testées mais ne donnent pas satisfaction.

Armement antipersonnel

Mortier de 50mm, FM24/29, Mitrailleuse Mac31, goulotte à grenades.
Pour les cloches LG, un mortier de 60mm est encore à l'étude en 1940. Il est abandonné par la suite.
Toujours avant 1940, des lance-flammes sont évoqués et même testés, puis remisés dans les cartons... sans suite.

Dans ce dossier, nous ne donnerons un aperçu que des matériels en place en 1940.



Armement antichar

Armement antichar
AC47

Canon AC 47mm modèle 1934

Le AC47 est le plus classique des antichars de la ligne Maginot.
336 canons AC47 modèle 1934 ont été installés en flanquement dans les casemates d'intervalle et dans les blocs d'entrée des ouvrages.

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AC47 en batterie au B1 de La Ferté (SF Montmédy) .
Photo Goeltl Gérald.


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AC47 en batterie, côté intérieur du B2 du Fressinea (65eDI).

Selon les besoins, dans le même créneau le canon peut être remplacé par un jumelage de mitrailleuses.
Ici, le jumelage est effacé. On a fait pivoter son affut sur le côté droit de l'AC47.


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Afin de pouvoir être remplacé facilement par le jumelage, l'AC47 est suspendu à un rail.
Sur cette photo, l'AC47 est effacé au profit du JM mis en batterie.


Caractéristiques

► Nombre de servants : 3
-un chef de pièce, pointeur-tireur qui vise l'objectif au moyen d'une lunette fixée sur le support de l'arme ;
-un chargeur ;
-un pourvoyeur, qui passe les munitions au chargeur.

► Longueur du canon : 2,35m.
► Masse du canon : 330kg.
► Munition : calibre 47mm encartouchée (ce qui signifie que l'obus est serti sur une douille en laiton contenant la charge propulsive). L'obus est un boulet de rupture (c'est-à-dire non explosif). Sa douille est éjectée et récupérée par un entonnoir, puis éliminées à l'extérieur de la fortification par une gaine traversant le mur de béton.
► Cadence de tir : 18 coups/minute.
► Pouvoir de perforation : avec la munition de 1936, il perce par exemple 60mm d'acier à 1000 mètres et 80mm d'acier à 800 mètres.


Haag Robert : pour le canon de 47mm seuls les tubes à rayures approfondies (modèle 34) permettent le tir des obus de rupture Modèle 1936, les autres doivent se contenter de la munition de marine Modèle 1902 identique aux canons de marine Modèle 1902.


Il y a canon de 47mm et canon de 47mm !

En 1940, il y a des casemates CORF armées avec canon de 47mm 1934 et d'autres casemates armées avec de vieux canon de 47mm de marine.

En effet, en 1933, la marine de guerre française, renouvelant sa flotte, avait reversé au ministère de la Guerre une grande quantité de vieux canons de 47mm modèle 1885 et 1902 ; 635 en tout, avec affuts et munitions.
Après 1935, certains commandants de secteurs, libérés de la CORF alors dissoute, furent tentés de faire édifier nombre de petites casemates en les armant avec ces 47mm de récupération. Mais comme leur tube ne permettait pas de tirer les obus de rupture modèle 1936, ces casemates demeurèrent de pseudo-antichar ne donnant qu'une illusion de puissance.
Un mauvais coup porté au renom post-mortem de la ligne Maginot !


AC37

Canon AC 37mm modèle 1934

Le AC37 est le « petit frère » de l'AC47 de la ligne Maginot.
145 canons AC37 ont été installés en flanquement.

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AC37 exposé au musée du Hackenberg (SF Boulay).
Photo Goeltl Gérald.

Comme le AC47, ce canon partage son créneau avec un jumelage de mitrailleuses.


Quelques photos de dessins réalisés par Kluckzyk Gilbert...

...et qu'il nous a autorisé à vous présenter ici. Admirez la précision dans les détails !

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Caractéristiques

► Nombre de servants : 3
-un chef de pièce, pointeur-tireur qui vise l'objectif au moyen d'une lunette fixée sur l'arme ;
-un chargeur ;
-un pourvoyeur, qui passe les munitions au chargeur.

► Longueur du canon : 1,97m.
► Masse du canon : 142kg.
► Munition de 1936 : calibre 37mm encartouchée. L'obus est un boulet de rupture.
► Cadence de tir : 18 coups/minute.
► Pouvoir de perforation : avec la munition de 1936, il perce par exemple 40 mm d'acier à 1000 mètres et 50mm d'acier à 800 mètres. Il est donc moins performant que l'AC47.

Pourquoi, en 1934, avoir mis en service deux canons antichar (AC47 et AC37) ?

Lorsque les ouvrages CORF ont commencé à être mis en chantier (en 1928), leur armement (sur les plans), arrêté en matière de missions, était encore à l'étude.
Des contraintes techniques, au cours de la réalisation de ces armements, ont fait par exemple que le AC47 ne pouvait pas être installé dans certaines casemates de tir, trop exigües pour lui mais... déjà bétonnées !
Il fut donc nécessaire de mettre au point un « petit frère » du AC47 : le AC37, compromis entre les exigences de performances antichars prévues et la configuration des lieux à armer.


AC25

Canon AC 25mm modèle 1934

90 canons AC25 étaient en place en 1940.

Le canon de 25mm est un canon antichar. Ayant un très faible encombrement, il peut être installé sur le support d'un jumelage de mitrailleuses. L'ensemble constitue alors un trumelage à la fois, donc, antichar et antipersonnel.

Du coup il peut être installé dans les cloches JM, qualifiées dès lors de cloches d'armes mixtes (CAM) et dans les tourelles de mitrailleuses, qualifiées de tourelles d'armes mixtes (TAM).

Les organes antichar de forteresse peuvent ainsi être grandement multipliés à moindre frais.


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Trumelage pour cloches d'armes mixtes CAM (Musée de Fermont). Canon antichar de 25mm associé à deux mitrailleuses MAC 31F sur la même rotule.
Photo Goeltl Gérald.

Comme le AC47 et le AC37, ce canon partage son créneau avec un jumelage de mitrailleuses. Mais, vu son faible encombrement, il peut être associé aux deux mitrailleuses sur une même rotule de trumelage. L'ensemble est alors à la fois antichar et antipersonnel, sans manipulation au niveau du créneau.


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Trumelage pour tourelle d'armes mixtes TAM (Musée de Fermont). Canon antichar de 25mm et deux mitrailleuses MAC 31F sur la même rotule.
Photo Goeltl Gérald.


Avantages par rapport à l'AC47 (et à l'AC37)

Non seulement l'AC25 coûte moins cher que l'AC47 (point important en 1934, début des restrictions budgétaires) mais, comme nous l'avons déjà dit, son faible encombrement permet de l'installer dans n'importe quel créneau de JM et d'augmenter ainsi la capacité antichar des ouvrages.
De plus, comme il est fixé à demeure sur le support de JM, aucune manipulation n'est nécessaire pour éventuellement interchanger mitrailleuses et canon. Ceci évite donc les dangers encourus par le personnel qui, pour l'AC47 (et l'AC37) doit laisser le créneau béant et vulnérable pendant chaque changement d'arme.

Inconvénient de l'AC25

Malheureusement, l'AC25 est bien moins performant que l'AC47 ou l'AC37.

Caractéristiques

► Longueur du canon : 1m à 1,8m selon le modèle et son emplacement (Cloche, tourelle...)
► Munition de 1935 : calibre 25mm encartouchée. La balle est un boulet de rupture.
► Cadence de tir : 18 coups/minutes.
► Pouvoir de perforation : avec la munition de 1936, il perce au maximum 40mm d'acier à 400 mètres ce qui le rend nettement moins performant que l'AC47 pouvant perforer 80mm d'acier à 800 mètres.

Haag Robert : Pour les canons de 25mm des AM, vu le raccourcissement des tubes cela à nécessité l'augmentation de la charge de poudre dans la munition. La douille portait la mention : « charge forte ».
En dotation, les munitions étaient de 3 types différant par leur balle : balle ordinaire, balle perforante (pointe noire), balle traceuse-perforante (pointe verte).


Mitrailleuse 13,2mm

Mitrailleuse de 13,2mm modèle 1930

Il s'agit d'une arme légère construite par Hotchkiss pour la lutte antichar.
Elle est essentiellement prévue pour battre les matériels peu blindés tels ceux de franchissement des cours d'eau. C'est la raison pour laquelle ce matériel a été choisi pour équiper les casemates de berge du Rhin et des Basses-Vosges.
98 de ces mitrailleuses ont été installées en flanquement.


Quelques photos de dessins réalisés par Kluckzyk Gilbert...

...et qu'il nous a, pour ici aussi, autorisé à vous présenter. Superbe travail !

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Comme pour l'AC47, cette mitrailleuse antichar est montée sur un birail lui permettant de s'effacer de son créneau et d'être remplacée par un JM, avec les inconvénients liés aux dangers encourus par le personnel servant pendant les instants d'ouvert du créneau.
Sur ce dessin de Kluczyk Gilbert, la mitrailleuse 13,2 (à gauche) et le jumelage Reibel (à droite) sont en train d'être échangés sur le créneau momentanément béant.


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Il est évident que la mitrailleuse de 13,2mm aurait pu être remplacée par un AC25 monté en trumelage. Mais, en 1935, elle était déjà en place et les modifications à apporter aux casemates alsaciennes n'ont pas semblé pertinentes.


Caractéristiques

► Longueur du canon : 0,992m
► Munition de 1935 : calibre 13,2mm encartouchée et à balle perforante.
► Cadence de tir : 250 coups/minute (chargeur à 30 coups).
► Pouvoir de perforation : perce au maximum 18mm d'acier à 400 mètres.

Haag Robert : La 13,2mm, tire la munition Modèle 35P (perforante) qui perce 18mm à 400m. Elle tire aussi une munition à balle ordinaire et à balle traceuse ordinaire.
Les munitions sont emballées en boites de 16 cartouches, elles-mêmes en caisses étanches Mle 1932 de 4 boites.
Il n'y a qu'un seul support de 13.2 « survivant » qui est à la casemate Esch. Quasiment tous les supports ont été détruits à l'explosif par les Allemands lors de leur retraite en 1944/45. Celui de la casemate Esch a été partiellement reconstitué.



Armement antipersonnel

Antipersonnel
Mo50

Mortier de 50mm modèle 1935

C'est un engin à tir courbe essentiellement installé dans les cloches GFM de type A (ancien modèle),
1009 sous cloches A, 13 sous béton, 7 sous tourelle AM, étaient installés en 1940.

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Mortier sur une cloche GFM du Hackenberg (SF Boulay).
Photo Goeltl Gérald.


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Mortier avec son support pour cloche GFM.
Photo Truttmann Michel.

Comme c'est le cas pour le mortier d'artillerie de 81mm modèle 1932, le mortier de 50mm modèle 1935 :
-se charge par la culasse ;
-tire des bombes à ailettes (non encartouchées) propulsées par cartouche propulsive ;
-tire à angle constant. Ici, 20° sous cloche, 45° sous béton et tourelle.

Cet angle constant de tir nécessite que le mortier soit doté d'un système permettant d'ajuster sa distance de tir à la demande.

À cet effet, le mortier dispose d'un évent que le tireur ouvre plus ou moins en manipulant un petit volant situé au-dessus de l'arme, près du créneau de tir. Les gaz de propulsion de la bombe, en s'échappant partiellement par l'évent réduisent la poussée exercée sur la bombe et c'est ainsi qu'on peut moduler finement la distance de tir : sous 20° entre 50m et 750m et, sous 45°, entre 70m et 1070m.

Remarque : l'évent donne dans un tube qui sort de la fortification au niveau du créneau de tir étanche. Les gaz toxiques non utilisés pour la propulsion de la bombe n'incommodent donc pas le tireur.


Caractéristiques

► Longueur du canon : 450mm
► Munition de 1935 : calibre 50mm, non encartouchée. La bombe de 950g est explosive, propulsée par une fusée.
► Cadence de tir : 10 à 15 coups/minute si le tireur est seul. S'il est secondé par un pourvoyeur, la cadence de tir peut doubler.
► Portée : entre 50m et 750m sous 20° et entre 70m et 1070m sous 45°.

Haag Robert : Pour le mortier de 50, il y avait deux munitions : les projectiles FA 35 et ceux FA 38 qui se différenciaient extérieurement par leurs ailettes ; en acier pour la FA 35 et en aluminium pour la FA 38.


Mitrailleuse MAC31

Mitrailleuse de 7,5mm modèle 1931

Mitrailleuse MAC31, (ou mitrailleuses Reibel, du nom du colonel qui la fit mettre au point en tant que directeur de la manufacture d'armes de Châtellerault en 1930). Mitrailleuse typique de la fortification CORF (et de l'ensemble de l'armée française).
2358 sous béton (sous casemate), 492 sous cloche, 184 sous tourelle (dont quelques-unes en trumelage AM), étaient installées en 1940.

Dans la fortification CORF, les mitrailleuses MAC31 sont toujours jumelées (par deux sur le même support) ce qui permet de tirer avec l'une pendant que l'autre refroidit et qu'un pourvoyeur la recharge.

Comme la plupart du temps, tout au moins sous béton, chaque direction battue est sous le feu de deux jumelages ; le tir est ainsi largement assuré en continu.


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Photo : B2 ouvrage de Fressinea (65eDI).

Jumelage sous béton, dans son créneau de tir.
Ce jumelage est complet (Support, mitrailleuses avec chargeurs « camembert » latéraux, collecteur de douilles vides conduites dans le fossé, lunette de visée et, sur le sol, à gauche, réservoir à eau de refroidissement des armes).

Les jumelages de mitrailleuse sont installés sous béton (créneau sur la paroi verticale d'un bloc, comme c'est le cas ici), sous cloche (CJM) ou sous tourelle (TM). Les jumelages peuvent aussi être associés à un canon antichar de 25mm constituant ainsi un trumelage d'armes mixtes.

La mitrailleuse MAC31 de forteresse est appelée F, T ou TM suivant qu'elle est sous béton ou cloche (F), sous tourelle de mitrailleuse (T) ou en trumelage d'armes mixtes (TM). Mais les trois types ont les mêmes caractéristiques.

Remarque

Les MAC31F, MAC31T et MAC31TM (donc celles de forteresse) disposent d'un canon plus résistant que les autres MAC31, plus légères, équipant les unités hors fortification.
Elles sont les seules à pouvoir tirer toutes les munitions de 7,5mm dont en particulier les cartouches 1929_D à balle lourde permettant d'atteindre une portée de 5000m à 45°.


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JM sur son support de créneau sous béton.
Photo Truttmann Michel.


Caractéristiques

► Longueur du canon : 60mm à quatre rainures à gauche au pas de 235.
► Munition : cartouche calibre 7,5mm de tous types modèle 1929 et, tout particulièrement, celle modèle 1929_D (balle lourde) aussi utilisable par le FM 24/29 de forteresse.
► Chargeurs camembert de 150 unités.
► Cadence de tir : 750 coups/minute.
► Portée maximale avec la cartouche 1929_D : 5000m sous 45°.

Haag Robert : les mitrailleuses MAC31 en dotation hors fortification sont quasiment identiques à celles de forteresse à l’exception des canons qui sont au pas de 270mm, ce qui interdit l'usage de la munition de 7,5mm_D.


FM24/29

Fusil mitrailleur type 24/29

Le FM24/29 est la mitrailleuse légère automatique de toute l'infanterie française en 1940.

Le FM 24/29 (nom officiel : MAC 24/29) est une mitrailleuse légère automatique construite par la manufacture d'armes de Chatellerault. Homologué en 1924, la série est lancée en 1925, et les Unités le touchent dès 1926. En 1929 il est modifié pour tirer les cartouches 7,5mm 1929 plus performantes que les cartouches 7,5mm de 1924 initiales.

La MAC crée une variante « spécial fortification » du 24/29 : le 24/29D dont le canon renforcé tire la munition de 7,5D (munition lourde à plus grande portée que la 7,5 normale pour infanterie).

Le 24/29D est l'arme typique de défense rapprochée de la ligne Maginot. On le retrouve armant des cloches, des créneaux sous béton, des portes. Il est même, un temps, installé en jumelage où il sera remplacé par les célèbres jumelages de mitrailleuses MAC31.

Haag Robert : Pour les jumelages de FM 24/29, certains blocs d'entrées d'ouvrages en étaient encore équipés en juin 1940 (Hochwald, Grand Hohékirkel, Schiesseck, Rochonvillers). Certaines casemates et blockhaus CORF des Basses Vosges en ont eu assez tardivement également avant remplacement par les JM MAC 31.


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Le FM 24/29 est surmonté d'un chargeur de 25 cartouches, ce qui nécessite un déport latéral de son appareil de visée.

Il est muni de deux détentes, l'une pour le tir au coup par coup et l'autre pour le tir en rafale.

Le FM de la photo (FM de fortification), n'a ni le bipied, ni la béquille, ni la poignée garde-main du FM 24/29 normal qui équipe en standard les troupes de l'armée de terre française jusqu'en 1965 ; ces trois accessoires sont effectivement inutiles dans les fortifications (et même incompatibles avec les systèmes de fixation sur les créneaux).


Haag Robert : Les FM de forteresse devaient, en principe, être équipés des accessoires leur permettant un usage en campagne. Mais pour des raisons de stockage et/ou de commandement ces pièces étaient la plupart du temps situées loin des ouvrages. J'ai trouvé quelques vestiges de ces accessoires près d'ouvrages et de casemates, preuve que certains officiers ont pu en récupérer.

En avant des détentes de tir, la suppression de la poignée garde-main laisse apparaître une protubérance (douille du garde-main) utilisée pour fixer le FM normal sur un affût de véhicule, par exemple. Dans la fortification, cette douille du garde-main est mise à profit pour maintenir le FM sur son support.


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FM 24/29 sur un dispositif SP (Sur Porte) à l'abri du Bichel-Sud (SF Thionville).


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FM 24/29 dans son créneau à rotule RB (rotule étanche la plus courante), à l'avant-poste du Pont-St-Louis (SFAM).


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FM 24/29 dans son créneau à rotule renforcée (type B) au Rohrbach (SF Rohrbach).

Photo Goeltl Gérald.


Caractéristiques

► Canon de 500mm avec 4 rayures à gauche au pas de 235mm.
► Munition : cartouche 1929D (balle lourde) calibre 7,5mm (comme la MAC31).
► Cadence de tir : 450 coups/minute.
► Portée maximale : 3000m avec la balle normale et 5100m avec la balle perforante D.
► Portée pratique : 600m.
► Effet : perce 3mm d'acier à 400m avec la balle perforante.


Goulotte à grenades

Goulotte à grenades

Système permettant de lâcher des grenades dans les fossés diamants.

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Tête de goulotte en place dans la salle de garde de l'ouvrage du Cap-Martin (SFAM).
La tête de goulotte est appelée communément « goulotte » bien qu'une goulotte soit, en fait, le conduit incliné destiné à faire descendre les grenades entraînées par leur propre poids.

Il s'agit d'un système constitué :
-d'un tube à 45° qui traverse le mur de béton armé des blocs d'ouvrages
-d'une tête de goulotte dans la casemate.

Maniement de la tête de goulotte (par Haag Robert). On met la grenade goupillée dans l'appareil, mais avant de refermer la tête de goulotte on dégoupille la grenade depuis la fenêtre située à gauche de la goulotte, à l'aide de la clé arrache goupille.
Jusqu'à utilisation de la grenade, la tête de goulotte maintient plaquée la cuillère de la grenade évitant ainsi qu'elle ne s'amorce.
L'action de la poignée ne fait ensuite qu'éjecter la grenade à l'extérieur ; la cuillère de la grenade ne se détache qu'après s'être libérée du dispositif interne à ressort qui la maintenait plaquée. La grenade s'amorce alors automatiquement et roule vers le fossé où elle éclate environ 4 secondes après sa sortie du tube.


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Goulotte au Bois-du-Four (SF Crusnes).

Photo Goeltl Gérald.


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Compléments...

Compléments...
Commentaires d'Internautes

Commentaires d'Internautes

Je suis très intéressé par votre travail et vous félicite pour sa qualité.
Avec mes remerciements et mes bonnes salutations.
Pierre D.


Merci pour ce sympathique dossier.
Bien cordialement. Vincent A.


Bonjour
Bien à vous et merci des informations que vous nous transmettez. Je vous propose de signaler Maginot.org dans la liste de nos liens privilégiés sur notre site internet.
Bien cordialement
Marc G.
secrétaire général de l'association Vauban


Gentilissimo, buongiorno, sempre gradito un grazie ed auguri.
Roberto G.


Bonjour Raymond,
Merci pour les super dossiers que tu génères.
Amicalement. Marc H.


GRAZIE !
DIO PROTEGGA VOI E LE VOSTRE FAMIGLIE !
CORDIALMENTE
FERRUCCIO R.


La lorraine vous attend de « sabot ferme »..hihi..
Sylvie L.L.


Bonjour Raymond,
le dossier des armes est formidable – merci beaucoup.
Cordialement
Inge et Dieter W.


Merci Raymond, tes messages et leurs contenus sont toujours très appréciés, oh oui. Merci encore.
Jean (le niçois qui vit à Orléans)
Je vois sur tes photos que le Frassinea (que je n'ai pas encore visité) a de l'excellent matos. Notamment l'AC47 ne me semblait pas aussi complet sur les photos d'il y a quelques années.


Bonjour,
Félicitations pour le travail de mémoire que vous réalisez.
Bien cordialement,
Marc B.



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E-R Cima, kaff.