../s3_ae.gif Année 2021. Billets d'humeur syndicale
Billets d'humeur écrits CHAQUE SEMAINE en 2021 avec pour thème : l'enseignement (Evelyne_Cima ©2021).

Les « billets d'humeur » 2021 d'Evelyne.

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Solution miracle au manque de places dans les prisons ?

6 juin 2021
Solution miracle au manque de places dans les prisons ?

Régulièrement, aux divers journaux télévisés, se pose le problème de la saturation des prisons. En construire ? Peu de municipalités en sont friandes, tout au moins chez elles. Ne pas en construire, c’est entretenir des polémiques sur les causes de la délinquance et les moyens de la contrôler.

Quel rapport y a-t-il avec l’Éducation nationale ? L’actualité de la dernière semaine (C-News, BFMTV, Le Figaro…) a propulsé, sur le devant de la scène médiatique, une affaire se passant depuis un temps certain, devant l’une des écoles primaires de la ville de Rennes.

Des dealers s’y étaient installés et l’adjointe à l’éducation de la mairie de Rennes avait confié à BFMTV qu’il y avait parfois « un jeu de chat et de souris entre la police et les dealers », jeu n’échappant pas à la vue des élèves. Il semblerait même que, dans la cour d’école, ces derniers aient fini par délaisser le traditionnel jeu du gendarme et des voleurs au profit de celui des dealers et de la police.

Qu’a donc finalement fait la municipalité « en réponse à l'augmentation du nombre de trafiquants de drogue dans ce quartier du sud-ouest de Rennes [Le Figaro du 5 juin] » ? Elle a intégralement recouvert, de larges bâches noires, les grilles de l’établissement scolaire, indique CNews le 4 juin, pour éviter que les enfants ne se trouvent au contact des dealers !

Du coup, une solution relative au manque de places dans les prisons, coûtant cher à construire, s’est imposée à moi. Les établissements publics sont déjà édifiés ; il suffirait donc d’entourer ces derniers avec de hautes murailles, type ancien mur de Berlin, et de peindre en noir leurs fenêtres ! Ainsi, depuis écoles, collèges, lycées, mairies, commissariats de police… et j’en passe, on ne verrait donc plus aucun dealer. On n’aurait même plus besoin d’avoir recours à un accroissement du nombre de policiers puisque les malfrats seraient, de fait, « prisonniers » dans les rues, hors de la vue des habitants !

Ne serait-ce pas la solution miracle contre la démission constante de l’État face à ses fonctions régaliennes ?

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E-R Cima, kaff.