../s3_ae.gif Année 2021. Billets d'humeur syndicale
Billets d'humeur écrits CHAQUE SEMAINE en 2021 avec pour thème : l'enseignement (Evelyne_Cima ©2021).

Les « billets d'humeur » 2021 d'Evelyne.

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Quel « foutoir » pour les examens !! À qui la faute ?

27 juin 2021
Quel « foutoir » pour les examens !! À qui la faute ?

Pour cette semaine écoulée, je vais vous dresser une liste, non exhaustive et en vrac, d’un certain nombre de dysfonctionnements ayant affecté (et continuant d’affecter) les convocations des enseignants et membres des jurys pour l’oral du Bac. J’ai abrégé, car la liste est longue !

-Établissements où le matin de l’examen le proviseur voit arriver, devant chez lui, des candidats et examinateurs alors qu’il n’a pas été prévenu que son établissement était centre d’examen et qu’il n’a donc rien préparé à cet effet ;
-Profs convoqués à qui on fait savoir, à leur arrivée dans le centre d’examen, qu’ils peuvent repartir d’où ils viennent car on n’a pas besoin d’eux ;
-Profs apprenant le lundi matin qu’on leur a envoyé une convocation pendant le week-end et qu’ils sont attendus le lundi matin même dans un centre d’examen ;
-Profs convoqué dans plusieurs établissements en même temps ;
-Profs de collège convoqués pour le Bac alors qu’ils n’en connaissent pas les programmes (peut-être est-ce pour qu’ils jouent mieux les « candides » !)
-Lycéens se retrouvant devant un jury non compétent pour les matières qu’ils présentent et sont alors convoqués de nouveau, à une date ultérieure…

Quelle sont les causes profondes de ce « foutoir » que l’on ne voyait pas les années précédentes ? La Covid-19 ? Non car elle était déjà présente l’an dernier. Il est vrai qu’il n’y avait alors pas eu d’oral, mais les jurys convoqués l’avaient été sans incidents notoires ! Les problèmes informatiques ministériels ? Non car ils sont récurrents depuis fort longtemps et on finit par s’y habituer.

J-M Blanquer et son « nouveau Bac » ? Là, c’est fort possible, car ce ministre semble avancer au « doigt mouillé » dans sa réforme. À ce sujet, n’a-t-il pas osé pondre l’ordonnance n°2020-1694 du 24 décembre 2020 par laquelle il s’autorisait toute modification d’épreuves d’examens, à condition de la porter à la connaissance des candidats dans un « délai qui ne peut être inférieur à deux semaines avant le début des épreuves » !!! Dans le pire des cas, seulement deux semaines pour s’adapter, est-ce vraiment raisonnable ?

Quoi qu’il en soit, notre ministre semble peu cohérent dans ses décisions et retouches successives. Et une administration sans consignes nettes, précises, bien préparées à l’avance, attend souvent, pour les exécuter… le contrordre dès le dernier ordre tombé. La conséquence n’est-elle pas ce « foutoir » pour les examens actuels ?

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E-R Cima, kaff.