../s3_ae.gif Année 2022. Billets d'humeur syndicale
Billets d'humeur écrits CHAQUE SEMAINE en 2022 avec pour thème : l'enseignement (Evelyne_Cima ©2022).

Les « billets d'humeur » 2022 d'Evelyne.

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Pap Ndiaye et l’enseignement privé sous contrat.

23 octobre 2022
Pap Ndiaye et l’enseignement privé sous contrat.

Il existe de nombreuses manières de diriger un groupe d’individus, une organisation… ; entre autres, il y a celles qui s’appuient sur la culture de l’empathie entre ses membres, ou celles qui les orientent vers l’affrontement sournois.

Fin mai dernier, j’avais mis beaucoup d’espoir dans M. Pap Ndiaye, lorsqu’il avait été nommé ministre de l’Éducation Nationale ; ce ministère qui, années après années, déclasse le système éducatif français face à la mondialisation. Force m’est de constater qu’au cours du temps mon côté déception l’emporte sur celui de l’espoir car les méthodes du ministre semblent pencher vers le renforcement des oppositions entre individus.

Je n’insisterai pas sur son dénigrement difficilement compréhensible de la société française lors de son récent discours fait dans une université américaine. J’insisterai aujourd’hui sur son action navrante du 14 octobre 2022. Ce jour-là, il écrit uniquement aux enseignants des établissements publics, en oubliant les professeurs de l’enseignement privé sous contrat avec l’État qui, eux aussi, sont agents de l’État, sous l’autorité directe de M. Pap Ndiaye ! Mais peut-être ne s’en souvient-il pas !

Du 1er au 8 décembre 2022, il va y avoir des élections professionnelles, leur écrit-il. Elles ont lieu tous les 4 ans et ont une grande importance : « rendez-vous majeur pour le dialogue social au sein de notre ministère, comme au sein de l’ensemble des fonctions publiques », puisqu’à partir de ces scrutins en découleront la représentativité ou non de chaque syndicat ainsi que leur pourcentage. Des représentants syndicaux pourront alors « s’exprimer sur l’organisation et les missions de notre ministère ainsi que sur la politique de gestion des personnels et notamment sur les sujets de déroulement de carrière, de conditions de travail, ou encore d’égalité entre les femmes et les hommes ».

Il aurait très bien pu écrire une lettre analogue aux agents de l’État des établissements privés sous contrat ayant, eux aussi, les élections professionnelles du 1er au 8 décembre, et pour les mêmes raisons que ceux en poste dans les établissements publics. Il ne l’a pas fait.

On peut alors se demander si cet « oubli » est lié à une méconnaissance du fonctionnement de son ministère ou s’il a sciemment fait le tri entre ses personnels, tentant ainsi de rallumer la guerre ayant jadis sévi entre le public et le privé !

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E-R Cima, kaff.