../s3_ae.gif Année 2022. Billets d'humeur syndicale
Billets d'humeur écrits CHAQUE SEMAINE en 2022 avec pour thème : l'enseignement (Evelyne_Cima ©2022).

Les « billets d'humeur » 2022 d'Evelyne.

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Jusqu’à quand va-t-on em… bêter les élèves au sujet de la « parité filles-garçons » ?

20 novembre 2022
Jusqu’à quand va-t-on em… bêter les élèves au sujet de la « parité filles-garçons » ?

Depuis quelques années, parmi nos politiciens nous avons des obsédés du sexe qui cherchent à imposer leurs vues à nos enfants et n’ont qu’un mot à la bouche : la parité filles-garçons dans les spécialités enseignées ! Et ce n’est sans doute qu’un début, avant la parité grands-petits, gros-maigres, et j’en passe !

Tout le monde a pu constater, avec la Covid, que le Gouvernement exigeait de la population le respect de règles de plus en plus strictes ; désormais il en sera de même dans les lycées où les matières de spécialité vont faire partie de « choix » quasi imposés à nos élèves, comme l’a dit il y a quelques jours notre ministre Pap Ndiaye ! Ce dernier va utiliser des moyens contraignants afin d’arriver à des classes composées de 50% de filles dans les spécialités scientifiques où elles sont peu représentées (mathématiques…)

L’intérêt des élèves, leur plaisir d’apprendre une spécialité donnée plutôt qu’une autre, passera au second plan, face au besoin idéologique d’instaurer la parité dans tous les domaines.

Cela étant, il est possible que ce système ait un point positif pour certains élèves très motivés. Je prends l’exemple d’une classe de mathématiques pour laquelle n’ont opté que 10 filles excellentes. Parité oblige, avec ces 10 filles il ne pourra y avoir que 10 garçons, sélectionnés donc dans le troupeau qu’il y aurait eu sans parité ! Ces filles, ainsi que leurs enseignants, auront alors de grandes chances de se retrouver dans une classe aux cours bien plus stimulants et intéressants que ceux actuels souvent donnés devant un public d’une hétérogénéité navrante !

Quant aux garçons mordus de maths et refusés pour cause de parité dépassée, que vais-je leur dire ? Que notre ministre Blanquer a créé le droit au changement de genre pour les collégiens et les lycéens ; et que ce droit a été vivement plébiscité par Pap Ndiaye. Donc, je leur suggèrerai, à ces garçons, de changer officiellement de genre dans leur établissement scolaire, de s’appeler désormais Jeanne ou Louise ou Yasmina… et d’intégrer la classe de spécialité maths en tant que filles ! Sans compter qu’avec un nombre de « filles » en plus dans la classe, ils permettront à d’autres garçons, d’assister aux cours en tant que garçons !

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E-R Cima, kaff.