25 août 2024
Et si l’Éducation nationale s’occupait de faire autre chose que d’inventer des tournures de phrases ?
Comme aujourd’hui, vue la situation « Macronienne » dans laquelle notre Président de la République nous a plongés, sans plus aucun véritable ministre en poste, que va-t-il se passer à la rentrée scolaire qui se profile sous 8 jours ? Heureux qui le sait !Aussi, je ne vais pas perdre mon temps à échafauder de vaines hypothèses et ne ferai donc que rappeler, aux prétendants « premiers ministrables » que parmi tous les ministères qui vont mal depuis de nombreuses années, il y a entre autres celui de l’Éducation nationale. Et que, malheureusement, les effets de sa mauvaise santé ne se voient qu’au bout de quelques années !
Alors, je leur dis, à ces ministrables : de grâce ne faites pas comme nombre de vos prédécesseurs et évitez de mettre la poussière sous le tapis en remplaçant certains mots ou tournures de phrases du langage « éducation nationale » pour nous donner l’illusion que vous vous intéressez à son problème.
Par exemple, ne nous reparlez pas « d’outil scripteur » à la place de « stylo » ou « crayon », ni de « maîtriser le geste graphomoteur » au lieu de « faire une dictée »…
J’arrête ici car la liste est longue, tout en rajoutant tout de même le remplacement de « élève » par « apprenant ».
En effet, lorsqu’un de vos prédécesseurs a effectué ce remplacement, je m’en suis interrogée et, tout bien réfléchi, j’ai pensé qu’il avait à l’époque dû prendre conscience de la dégénérescence de l’enseignement à l’Éducation nationale. En effet : un « élève », par définition, « élève » son niveau général de connaissances ! Ce ministre a donc préféré le mot « apprenant », personne qui suit un enseignement mais sans nécessairement apprendre !