20 octobre 2024
Latiti et l’éducation sexuelle en classe.
-Bonjour Latiti ! Comment vas-tu ? Je rappelle que c’est le ministre J-M Blanquer qui m’a indirectement permis d’entrer en contact avec Latiti lorsqu’il a mis en application la circulaire du 29 septembre 2021 sur les élèves transgenres désormais autorisés à changer de prénom et de genre selon leur envie. À l’époque, cette circulaire a incité Latiti à devenir tour à tour garçon, fille, homme, jeune fille… en fonction de son humeur du moment et à critiquer le moindre fait académique.
-Coucou Evelyne ! J’ai lu ton billet d’humeur de la semaine dernière, à propos d’un roman présenté au Prix Goncourt des lycéens 2024 et que tu as qualifié de scandaleux.
Connaissant donc Latiti, le petit sourire en coin qu’elle m’adresse alors en même temps que son « coucou » me laisse entrevoir une forte critique de sa part, d’autant plus qu’elle enchaîne par :
-Et je suis aussitôt allée lire ce livre « Le club des enfants perdus » que j’ai lu en entier !
-Et qu’en penses-tu ?
-Avant de te répondre, poursuit alors Latiti, j’ai une histoire à te raconter au sujet de mon petit frère, qui est en CE1. Hier, dès qu’il est rentré de l’école, il a demandé à ma mère :
« Maman, un copain m’a dit : moi, je bonde comme un taureau ! Qu’est-ce que ça veut dire ? »
Ma mère lui a aussitôt répondu :
« Il t’a sans doute dit : moi, je bondis comme un taureau ! ».
Et mon frère, satisfait de la réponse, est parti vers sa chambre, en sautillant !
J’ai trouvé que ma mère avait eu le bon réflexe. Lui qui ne sait encore que peu de choses au sujet de ce que recouvre la sexualité, aurait-il été indispensable, là, qu’elle lui fasse tout un cours sur le zizi qui ne l’intéresse pour l’instant que lorsqu’il fait, avec ses copains, des compétitions de celui qui fera pipi le plus loin possible ?
-Je te donne raison, Latiti !
-Et moi aussi, Evelyne, je te donne raison à propos de tes remarques sur le roman concourant au Prix Goncourt des lycéens dont tu as parlé la semaine dernière ! Et à ta place, j’aurais même ajouté que l’Éducation nationale se mêle un peu trop de l’éducation des jeunes à la sexualité. Au lieu de chercher à éduquer, elle ferait mieux d’enseigner correctement et à bon escient. Et sur le sujet de la sexualité, elle devrait se cantonner dans le primaire à l’enseignement des différences morphologiques entre filles et garçons puis, dans le secondaire, à y ajouter les différences physiologiques. Un point c’est tout !
Il faut être un tantinet vicieux pour vouloir parler à tous les élèves des détails de certaines pratiques sexuelles liées à des lectures ou films X ou à des prises de drogues !