../s3_ae.gif Ouvrage de Métrich. Camp d'Elzange. SF_Thionville. Ligne Maginot.
Dossier réalisé à partir de documents de M. Jacques Mercier et de Mme Nicole Le Yaouanq que nous remercions vivement. E et R Cima ©2008-2023.

L'ouvrage CORF A17, de Métrich.
Secteur Fortifié de Thionville.

Introduction

Introduction

Dans ce dossier, nous vous présentons des documents photos essentiellement de 1938-1940, relatifs à l'ouvrage fortifié de Métrich (officiellement dénommé A17) et situé dans le SF Thionville.
C'est le quatrième plus gros des ouvrages de la ligne Maginot, après le Hackenberg, le Simserhof et le Hochwald.

Les photos, documents privés de ce dossier, sont offertes pour consultation par :
Jacques MERCIER, fils du capitaine Jean-Marie MERCIER, « major » du Métrich en 1940 et par Nicole LE YAOUANQ, fille du sapeur Maurice RAUDE, mécanicien diesel, lui aussi affecté au Métrich en 1940.

Nous les en remercions chaleureusement (E-R Cima).

À l'époque, j'entendais souvent parler de l'ouvrage de Métrich, de Cattenom et de ce rigolo d'Adolf Hitler qui n'avait pas intérêt à venir traîner ses guêtres par-là ! Mais je ne connais cette forteresse que par quelques photos. (Jacques Mercier).

Remarque : En effet, « Adolf Hitler n'avait pas intérêt à venir traîner ses guêtres par-là ! » Aussi, en 1940, le Métrich ne fut jamais inquiété par les troupes allemandes. Les attaques de ces dernières, ailleurs, leur furent stratégiquement bien plus payantes qu'elles ne l'auraient été face au Métrich !


Localisation du Métrich

Localisation de l'ouvrage de Métrich.

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L'ouvrage est à 10km à vol d'oiseau du point des « Trois frontières » :
-frontière entre la France et le Luxembourg ;
-frontière entre le Luxembourg et l'Allemagne ;
-frontière entre l'Allemagne et la France.

Les coordonnées du Métrich sont :
6° 17' 47" Est
49° 23' 14" Nord.


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Seuls les ouvrages importants par leur puissance de feu, et voisins du Métrich, sont repérés sur la carte ci-dessus.
Toutes les autres fortifications CORF voisines du Métrich (casemates, observatoires, abris, avant-postes) sont sur d'autres cartes de ce site Internet.


Le Métrich

Quelques généralités sur l'ouvrage de Métrich.

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Plan schématique de l'ouvrage.

12 blocs tous reliés entre eux par galeries souterraines, comme dans la très grande majorité des ouvrages CORF.

Remarque : cet ouvrage a malheureusement été construit sur un banc d'anhydrite qui, au fil du temps, gonfle à cause des infiltrations d'eau et comprime et écrase certaines de ses galeries.


Armement d'action lointaine.

Armement d'artillerie : 3 canons de 75mm modèle 1932 sous béton ; 2 mortiers de 81mm sous béton ; 2 tourelles de 75mm modèle 1933 ; 1 tourelle de 135mm ; 1 tourelle de 81mm.

Armement d'infanterie : 4 JM sous béton ; 4 JM/AC37 sous béton ; 2 tourelles de mitrailleuses.

Observation et défense rapprochée.

18 cloches GFM type A ; 2 cloches VDP ; nombreux FM sous béton et nombreuses goulottes à grenades.

Èquipage.

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Insigne du Métrich.

800 hommes d'équipage en 1940. Artillerie 151e RAP ; Infanterie 167e RIF ; Génie 203e bataillon.

-Commandant de l'ouvrage : chef de bataillon Lauga.
-Major d'ouvrage : capitaine Jean-Marie Mercier.
-Commandant de l'artillerie : commandant Rouquet.
-Commandant de l'infanterie : capitaine de Cordoue.
-Commandant du génie : lieutenant Le L'Haffner.


Ce dossier est essentiellement centré sur des photos d'archives personnelles du capitaine Jean-Marie Mercier et du sapeur Maurice Raude, tous deux membres de l'équipage du Métrich en 1940.

Place donc essentiellement aux photos d'époque.
Elles n'ont été prises ni par le capitaine Jean-Marie Mercier, ni par le sapeur Maurice Raude. Leurs enfants respectifs les ont trouvées dans leurs archives privées personnelles et nous les ont transmises afin de vous en faire profiter. Les auteurs de ces photos son inconnus mais...

...remarque de Dominique Kemmel, spécialiste entre autres du SF de Thionville : en 1939-1940, nombre de photos ont été prises et développées par l'un des membres d'équipage du Métrich, le sergent Bollotte du 18ème sapeur télégraphiste.


Entrée des hommes

L'entrée des hommes.

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Entrée des hommes.

Cette photo est présente dans les archives de Jean-Marie Mercier et de Maurice Raude.

Armement principal : un créneau pour JM (jumelage de mitrailleuses) ; un créneau pour JM/AC37 (jumelage de mitrailleuses interchangeable avec un canon antichar de 37mm).
Observation et protection des dessus : 2 cloches GFM type A ; une à chaque extrémité du bloc.

Au loin, au centre de la photo, on aperçoit le bloc 8 (bloc d'artillerie et d'infanterie) et, vers la gauche de la photo, au-dessus du bloc d'entrée, on devine les toits du casernement extérieur léger utilisé en dehors des périodes d'alerte et de combat.

À l'extrème droite de la photo, au niveau d'une GFM, on remarque une légère fumée ; elle est produite par les groupes électrogènes de l'usine de l'ouvrage.


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Un groupe, non identifié (par nous), se fait photographier devant l'entrée des hommes.

Sur la façade du bloc on remarque la présence d'une antenne radio horizontale. Au Métrich, les façades de plusieurs blocs sont équipés du même type d'antenne radio.


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Un groupe conséquent, non identifié, se fait lui aussi photographier devant l'entrée des hommes.

Cette entrée semble avoir servi de décor à nombre de photographies.


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Un petit groupe, pas plus identifié que les précédents, se fait photographier lui aussi devant l'entrée des hommes, sans doute au cours d'un moment récréatif car...
...derrière l'homme, côté gauche de la photo, se cache un autre homme lui faisant une farce : des « oreilles de lapin » avec deux de ses doigts.
Pendant ce temps, par le créneau pour JM, un sixième homme, discret, en profite pour se faire lui aussi photographier !


Entrée des munitions

L'entrée des munitions.

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Armement : entre autres un créneau pour JM et un créneau pour JM/AC37.
Observation et protection des dessus : 2 cloches GFM type A ; une à chaque extrémité du bloc.

Une voie ferrée de 60cm facilite l'apport des munitions et gros matériels, depuis les centres de réserves locales.

Sur les dessus du bloc, en son centre, on devine la présence de tout un groupe de militaires certainement venus là pour se faire photographier.

Cette entrée, comme celle des hommes, est équipée d'une antenne radio.


Blocs d'infanterie

Blocs d'infanterie.

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Bloc 3 d'infanterie avec :
-sur ses dessus, une tourelle de mitrailleuse non visible sur la photo et deux cloches GFM type A. L'une d'elles est dans la partie gauche de la photo ;
-sous béton, au centre de la photo et protégés par l'avancée de la dalle, un créneau pour JM et un créneau pour JM/AC37.

Les éventuelles attaques nocturnes sont contrées avec l'aide d'un puissant projecteur blindé que l'on voit à l'extrème droite de la photo.

Ce bloc est, lui aussi, équipé d'une antenne radio.


Blocs d'artillerie

Blocs d'artillerie.

Bloc 8 ou 10 ?

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Tourelle de 75/33 en batterie.
Il s'agit de la tourelle du Bloc 8 ou celle du Bloc 10.

Bloc 8 : une tourelle de 75/33 et, flanquant vers le Sud, un JM sous béton et un JM/AC37 sous béton.
Observation et protection des dessus par 2 cloches GFM type A.

Bloc 10 : uniquement une tourelle de 75/33.


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Tourelle de 75/33 éclipsée.

Tourelle du Bloc 8 ou du Bloc 10 ?


Bloc 1. Casemate d'artillerie.

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Cette casemate, armée de trois 75mm modèle 32, flanque vers le Nord (côté gauche de la photo) entre autres les ouvrages d'artillerie du Galgenberg et du Kobenbusch.

Observation et défense des dessus par deux cloches GFM type A. Ici on n'en voit qu'une seule ; l'autre est plus à droite de la photo.
L'une de ces deux cloches est essentiellement un observatoire rattaché à l'ouvrage du Galgenberg.


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Lors de la construction de ce bloc, il était prévu de l'équiper lui aussi d'une antenne radio. Les supports d'antenne ont été scellées dans sa muraille (on les voit derrière l'homme de gauche) mais l'antenne n'a pas été installée.


Vues depuis l'ouvrage.

Vues depuis des blocs de l'ouvrage.

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Vue depuis quel bloc, et vers où ?


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Depuis le bloc 14 d'infanterie, vue plongeante sur le casernement extérieur léger.

Au centre de la photo on aperçoit nettement, en haut de la colline, les deux cloches GFM du bloc 8 d'artillerie et d'infanterie.

Et à l'extrème gauche de la photo, au même niveau que le bloc 8, ce doit être la position du bloc 11 d'artillerie, bloc à tourelle de 135.


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Réseau de rails antichar.

Photo prise semble-t-il depuis le bloc 3, casemate d'infanterie orientée vers le Nord, avec tourelle de mitrailleuses, un JM sous béton, un JM/AC37 sous béton et 2 cloches GFM type A.


Central téléphonique

Le central téléphonique.

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Les « pianos » (tables d'exploitation) du central téléphonique de l'ouvrage, pianos par où passent toutes les informations téléphoniques, que ce soit d'un service à l'autre de l'ouvrage ou en provenant (ou à destination) de l'extérieur.


L'usine

L'usine (Centrale électrique).

Rappelons que Maurice RAUDE était, en 1940, mécanicien diesel au Métrich. Cela explique sans doute la présence des photos ci-après dans ses documents personnels.

Le Métrich est alimenté en électricité par le réseau civil. Mais, en cas de problèmes sur ce réseau, il dispose d'une « usine » (nom officiel de la centrale électrique des ouvrages de la ligne Maginot).

Courant électrique produit dans l'usine.

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L'un des quatre Diesel SGCM 6 cylindres (230CV) de l'usine.

Au premier plan, à droite, on peut voir la bouteille d'air comprimé de démarrage du Diesel.
Cette bouteille (une par groupe) est rechargée par le groupe lui-même, lorsqu'il tourne, ainsi qu'éventuellement par un petit groupe électrogène CLM-1PJ65 de 8CV (hors photo).


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Vue d'une partie de l'usine.
La galerie principale est au fond, derrière les grilles.

La gauche de la photo nous permet de nous faire une idée de la grande dimension de l'une des génératrices d'électricité actionnée par le Diesel situé derrière elle, au niveau de l'électromécanicien.

La tension de sortie du courant électrique est de 440V.


Courant électrique provenant du réseau civil.

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Photo de la cellule HT (Haute Tension).

Transformateurs de courant provenant du réseau civil, lorsque l'utilisation des groupes électrogènes de l'usine n'est pas indispensable.

Le courant électrique arrive en 10200V et est transformé en 440V, tension de sortie des groupes électrogènes.


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Cette photo a été prise dans la cellule HT. On y voit les tableaux de départ vers tous les utilisateurs de l'ouvrage.
Face à ces tableaux, donc non visibles ici, il y a les transformateurs HT de la photo précédente.

Commentaire de Michel Truttmann, colonel ER du Génie, spécialiste de la ligne Maginot : « S'agissant du tuyau, au pied de ces tableaux de départ, c'est très certainement un flexible permettant une ventilation de l'usine alors que l'ouvrage a été vidé de son équipage ou encore une amenée d'air frais pour les quelques sapeurs chargés de l'entretien pour les Allemands, après l'évacuation des troupes françaises faisant suite à l'armistice de juin 1940. »


Circulation du courant électrique dans l'ouvrage.

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Après avoir produit l'énergie électrique dans l'usine (ou avoir récupéré celle du réseau civil), on la fait circuler en tous points de l'ouvrage, dans des cables électriques. Or, lorsque certaines galeries sont très longues, comme au Métrich, il y a des pertes de tension en ligne.

À la sortie de l'usine, des transformateurs-élévateurs (photo ci-contre) sont donc indispensables. Ils font passer la tension électrique de 440V à 3000V.

Puis, dans les zones d'utilisation de cette électricité, des sous-stations retransforment le 3000V en 440V.


Après avoir présenté ces photos d'époque sur le Métrich, il nous a semblé cohérent d'afficher quelques documents relatifs à l'armistice de juin 1940. Et ce d'autant plus que les archives du capitaine Jean-Marie Mercier et du sapeur Maurice Raude en contiennent.

Armistice

Armistice du 22 juin 1940.

Entre mai et juin 1940, le Métrich, au centre du plus puissant dispositif de la Ligne Maginot, n'est la cible d'aucune attaque allemande.

Capitaine Jean-Marie Mercier.

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Dès la signature de l'armistice, le 22 juin 1940, les autorité françaises décident de geler les paies de l'équipage et de donner une « avance » de solde pour juin.
Le capitaine Mercier reçoit ainsi 1000 Francs.

Certificat de cessation de paiement du capitaine Mercier.
C'est l'un des derniers documents qu'il s'est certainement contresigné en tant que major d'ouvrage.


Le 30 juin 1940, en vertu de la décision de la Commission de WIESBADEN, le commandant du Métrich reçoit l'ordre d'évacuer l'ouvrage avec remise intactes des installations aux troupes allemandes.

L'ordre implique aussi, pour l'ensemble de l'équipage, de se constituer prisonnier !

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Certificat du commandant du Métrich.

« Le 1e juillet 1940. Le chef de Bataillon Lauga, Commandant l'ouvrage A.17, certifie que : M. le Capitaine Mercier Jean-Marie, du 167eRI, faisait partie de l'équipage qui ayant cessé le feu le 25 Juin à 0H.35, a reçu l'ordre le 30 juin 1940 de se constituer prisonnier en vertu de la décision de la Commission de WIESBADEN.
Le haut commandement de l'Armée allemande lui a accordé les honneurs de la guerre et l'autorisation de conserver en captivité ses armes et bagages ».


Sapeur Maurice Raude.

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Certificat du commandant du Génie du Métrich (lieutenant Le L'Affner).

« Je soussigné, HAFFNER, Lieutenant du Génie, Commandant le Génie de l'ouvrage de METRICH, certifie que sapeur RAUDE Maurice a servi sous ses ordres comme spécialiste Mécanicien Diesel pendant toute la durée de la guerre. Il a toujours rempli parfaitement la mission technique qui lui a été confiée et a donné entière satisfaction à tous points de vue.
Il a du rester à l'ouvrage, après la signature de l'Armistice pour en assurer l'entretien et la passation aux troupes allemandes conformément aux décisions de la Commission de WIESBADEN.
METRICH, le 31 juillet 1940. »


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En effet, le sapeur Maurice Raude a été contraint de rester quelques semaines à l'ouvrage de Métrich, le temps d'expliquer aux Allemands le mode de fonctionnement de l'usine.

Puis il est à son tour parti en captivité jusqu'en... 1945 !

Photo de l'usine du Méttrich, avec quelques soldats allemands.


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Photo du casernement léger extérieur du Métrich avec, ici aussi, quelques soldats allemands.

Le bloc 8 est visible sur le haut-gauche de la photo.


Nous terminerons ce dossier en remerciant vivement Nicole Le Yaouanq ainsi que Jacques Mercier pour leurs superbes photos et pour les deux biographies ci-après.

Capitaine_Mercier

Capitaine Jean-Marie Mercier (1900-1979).

Écrit par Jacques Mercier, fils du capitaine Jean-Marie Mercier.

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Photo 1938, prise au camp d'Elzange.

État civil

Jean-Marie Mercier est né à Fontainebleau (77) le 14 septembre 1900. Il est le fils du capitaine Pierre Mercier (blessé à Reims en septembre 1914 et décédé en janvier 1915) et de Suzanne Duchesne.

Marié le 28 août 1922 à Fontainebleau avec Mme Georgette Petit (1901-1989). Deux enfants : ma sœur Janine (1924-1985) et moi-même (né à Fontainebleau en 1931).

Carrière

Engagé à 18 ans, il fait l'école militaire de Saint Maixent.

Après les garnisons de Paris, Quimper et Fontainebleau, en 1936, promu capitaine, il est muté à Thionville au 168e RIF (Régiment d'Infanterie de Forteresse).

En 1937-1938 il est affecté à l'ouvrage fortifié de Métrich (A17 - SF Thionville) et habite, avec sa famille, à la -cité des officiers- du camp d'Elzange.

En 1939 il est muté à Bitche (SF Rohrbach) puis retourne au Métrich au 167e RIF en qualité de Major d'Ouvrage (officier adjoint au commandant d'ouvrage).

Suite aux conditions d'armistice de juin 1940, il est fait prisonnier le 4 juillet 1940. Avec ses camarades il part alors pour l'Oflag XB de Nienburg Oder Weser, (son matricule : 1145. Chambre 4. Baraque 6) d'où il laisse sa famille sans nouvelles pendant 2 ou 3 mois.

Il est libéré en 1943, pour raison de santé, le régime Oflag lui ayant fait perdre 30kg !

Après 1944 et jusqu'en 1947, année où il prend sa retraite militaire, toujours capitaine il est Major de Garnison à Clermont-Ferrand.

Pendant les 15 années suivantes, et jusqu'à sa retraite en 1962, il est inspecteur aux Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne (région Bretagne), et domicilié à Pornichet (44).

Il est Chevalier de la Légion d'Honneur, tout comme son père le capitaine Pierre Mercier et son grand-père le capitaine Jacques Mercier !


Sapeur Raude

Sapeur Maurice Raude (1917-2000)

Écrit par Nicole Le Yaouanq, fille du sapeur Maurice Raude.

Maurice RAUDE est né en 1917 à l’Ile de Groix (Morbihan).

Service militaire (Classe de recrutement : 1937)

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Photo prise au cours de son service militaire.

En activité le 2.09.1938 comme SAPEUR du Génie dans le 2ème Régiment du Génie, grade 2ème classe.
Lieu : ouvrage de METRICH (Ligne MAGINOT en Moselle)
Fonction : Mécanicien Diesel.

Est resté à l’ouvrage après signature de l’Armistice pour en assurer l’entretien et la passation aux troupes allemandes.


Prisonnier de guerre

(Matricule de prisonnier de guerre 12099).

Capturé le 4.07.1940.

STALAG XIIE CAMP 7 KOENIGSMACKER, puis WECKRINGEN (Bas Rhin).

10.08.1941 : STALAG XII A (arbeit kommando : 595) HEIDELBERG (sud-ouest de l’Allemagne).

10.06.1942 : ÉVASION avec un camarade (repris après 7 jours de marche vers la France).

21.06.1942 : STALAG VA kommando : 1651 LUDWIGSBURG (Stuttgart).

15.07.1942 : Fait parti du convoi pour la déportation vers RAWA RUSKA en Ukraine.
Stalag 325 : camp de représailles situé dans le triangle de la mort.
Soustrait un temps aux contrôles liés aux garanties de la convention de Genève.

31.07.1942 : Arbeit Kommando 2021 à STRYI (sous-camp de RAWA RUSKA).

29.12.1942 : STALAG III A LUCKENWALDE (50 kms au Sud de Berlin)

Après maladie due aux mauvais traitements et aux privations de nourriture et d’eau au camp de RAWA RUSKA, surnommé Camp de la Goutte d’eau et de la mort lente par CHURCHILL, reprend le travail en kommando 726 C Lukenwalde le 02.05.1943 jusqu’en avril 1945.

Libéré le 22.04.1945 par les Russes, le 22.05.1945 par les Alliés.

Arrivé en France le 28.05.1945.

Démobilisé le 4.06.1945 à PARIS.

Après guerre

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Après la guerre, mon père réalisera ses rêves de prisonnier en embarquant sur les bateaux de pêche.

Il suivra des cours du soir pour préparer l’examen d’officier de la Marine Marchande et occupera pendant près de 25 ans le poste de chef Mécanicien sur le baliseur côtier (Photo) « LE ROI GRADLON » :
construit en 1948, 35m de long, 7m de large et 3,20 mètres de tirant d’eau, équipé de deux moteurs SULZER développant 240 chevaux, de deux génératrices entraînées par deux moteurs LISTER.


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Commentaires
Etc.

Commentaires d'internautes.

Bonjour Mr Cima. Nous sommes très contents du montage réalisé à partir des photos que je vous ai communiquées.
J'espère que ce dossier sera un jour enrichi par d'autres témoignages.
Toutes ces recherches, très bien exploitées sur votre site, m'ont beaucoup appris sur cette période de l'histoire et m'ont donné l'envie de vister la région de Métrich et les vestiges de la ligne Maginot.
Cordialement, Nicole LE YAOUANQ


Buongiorno, La ringrazio sempre delle bellissime immagini. A presto R.G.
Bonjour, excellent – merci. Viele Grüße - salutations. Inge W.
GLOIRE AETERNELLE AUX POILUS ! FERRUCCIO R.
Signor Cima buonasera. La ringrazio sempre di cuore della Sua Posta. Cordialità R.G.
Bonjour Raymond! Je te remercie pour ces superbes photos d'époque : je rêve !... Alain L.
Merci beaucoup pour ces très rares et beaux documents. Amicales salutations de Savoie. Mr V. Dominique
Merci. Vraiment très très intéressant... J'y passerais des heures entiéres à lire, regarder les photos etc. Dommage que Jean-Pierre ne puisse pas lire, il aurait aussi adoré. Bonne continuation. Pour moi, vous faites un travail fantastique pour que vive notre mémoire et notre culture. Isabelle
Bonjour Raymond, Super ! (Métrich). J'ai encore appris pas mal de choses et je me suis bien amusé avec les tests. Merci. Amicalement. Marc
Vraiment super. SR
Toutes ces photos prises avec les allemands en 1940 ont été faites et développés sur place par le sergent Bollotte du 18è sapeur télégraphiste de Métrich. Qu'il en soit chaleureusement remercié pour cette belle série de photos. (Dominique Kemmel).
Et merci à Dominique pour ce complément d'information (RCima)


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E-R Cima, kaff.
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