8 octobre 2023
Pénurie d’enseignants ? Qu’à cela ne tienne, Gabriel Attal supprime 2500 postes d’enseignants !
En fait, après avoir clamé haut et fort qu’il y aurait désormais un prof devant chaque élève, notre ministre supprime une bonne quantité de profs. C’est peut-être, pour donner l’impression aux élèves et à leurs parents qu’il en manquera moins que les années précédentes ; car 2500 de moins, c’est par exemple 2500 qui ne seront jamais en arrêt maladie !N’aurait-il pas été préférable qu’il laisse en activité ces 2500 profs afin de disposer de tout un volant d’enseignants prêts à faire des remplacements de certains de leurs collègues absents ? Ça aurait été trop beau ! Ou qu’il crée quelques classes à très petits effectifs d’élèves en grande difficulté scolaire. Là, je vous prie de m’en excuser car j‘ose aborder un dogme gouvernemental qui perdure depuis 1975, présidence de Giscard ‘Estaing : le « collège pour tous ». Et ce dernier s’est peu à peu transformé en un ensemble de classes très hétérogènes dans lesquelles, sous couvert d’une pseudo école inclusive, les profs ont du mal à gérer en même temps les élèves « dys » et les autres ! Tous les élèves y sont perdants et c’est l’une des raisons pour lesquelles le métier d’enseignant, qui est de transmettre des savoirs, n’est plus spécialement attractif !
Pour en revenir à la suppression de 2500 postes d’enseignants, l’une des probables raisons doit en être, qu’en France, sous couvert d’une baisse de la démographie, le ministre va pouvoir en profiter pour transférer une partie de son budget vers de nouveaux « Comités Théodule » (évoqués par De Gaulle en 1963), ces comités ne servant à pas grand-chose sauf à donner l’illusion au peuple qu’on s’intéresse à lui. N’en a-t-il pas, dernièrement, créé toute une série sous prétexte de, soi-disant, « lutter contre le harcèlement scolaire » ?